Entretien avec le vice-président des services sur le terrain d'EthosEnergy

Eric Sielaff est un homme qui a les services sur le terrain des turbomachines dans le sang. Aujourd'hui dans sa 25e année de carrière, le vice-président des services sur le terrain d'EthosEnergy est un mécanicien de quatrième génération.

Avec une carrière qui l'a vu occuper des postes au sein d'un syndicat et d'un entrepreneur, gérer et diriger des pannes, créer et développer des programmes de formation et de recrutement, et superviser et diriger tous les services de terrain du syndicat, qui pourrait être mieux placé pour donner une vision approfondie du métier ?

Nous avons rencontré Eric pendant une pause dans son emploi du temps chargé, où il dirige notre équipe UFS et s'entraîne pour un autre triathlon Ironman. Au cours d'une discussion fascinante, Eric nous a fait part de ses réflexions sur les tendances récentes en matière de services sur le terrain, sur l'évolution du métier de mécanicien au fil des ans et sur la valeur que notre équipe peut apporter aux opérations d'un client.

Marathonien, mécanicien-mécanicien

Eric est habitué à courir sur des distances de 42 kilomètres et plus. Mais à quoi ressemble son parcours, de mécanicien syndiqué à chef d'exploitation ?

« J’ai commencé comme apprenti à 18 ans et j’ai gravi les échelons à partir de là, d’apprenti à compagnon puis à contremaître. J’ai ensuite commencé à viser des postes plus importants – contremaître général, surintendant – et j’ai occupé des postes de direction. »

Comme l'explique Eric, il est mécanicien de métier avec une perspective unique :

« J'ai travaillé du côté des syndicats et maintenant je travaille du côté de la gestion des contrats. J'ai donc une vision globale de l'entreprise. »

Mécanique industrielle

Mais pour ceux qui sont moins familiers avec les services sur le terrain des turbomachines, comment Eric décrirait-il la profession de mécanicien-monteur ?

« La meilleure façon de le dire est que nous sommes des mécaniciens industriels », explique Eric. « Nous nous occupons de l’installation d’équipements, de l’alignement, du jointoiement, du soudage, de la fabrication et de l’aménagement. »

Et l’une des spécialités du travail des mécaniciens est qu’ils travaillent avec des tolérances de quelques millièmes de pouce, voire plus.

« Nous utilisons constamment des équipements de précision pour lire, mesurer, aligner. Lorsque nous travaillons avec des tolérances parfois de l'ordre du micron, cela demande une formation assez poussée. C'est un métier unique, un métier spécialisé, qui implique de nombreuses nuances. »

Une formation spécialisée à portée de main

Comme Eric l'a mentionné, nos mécaniciens suivent une formation approfondie. En quoi consiste-t-elle ?

« Nous utilisons des ressources telles que le Houston Area Safety Council. Ils administrent nos formations en matière de sécurité et nous les utilisons également pour d’autres formations spécifiques », explique Eric. « Pour ce qui est de la formation générale, nous collaborons avec la United Brotherhood of Carpenters. Nous exploitons également les programmes d’apprentissage de mécaniciens-monteurs dans toutes les sections locales. »

Et si un client a une exigence spécifique axée sur une tâche, nous pouvons perfectionner les compétences de nos mécaniciens en interne à une vitesse fulgurante.

« Nous sommes très locaux, nous pouvons donc les faire venir, même s'ils sont sur le chantier. C'est quelque chose que nous pouvons faire en un clin d'œil. »

Pannes toute l'année

Quelles tendances récentes Eric a-t-il observées dans les services syndicaux sur le terrain ?

« Par le passé, de nombreux travaux d’entretien ont été reportés en raison des contraintes budgétaires et de la COVID-19 », explique Eric, qui estime que la pandémie a encore de lourdes conséquences. « Les activités d’entretien essentielles qui avaient été reportées pendant cette période sont désormais en cours. Il y a beaucoup plus de pannes d’urgence. Le travail est constant. Alors qu’avant, les pannes pouvaient se produire à l’automne et au printemps, elles se produisent désormais toute l’année. »

Et les clients comptent sur nous pour assurer le fonctionnement de leurs usines.

« C'est devenu une véritable industrie du « juste à temps ». Si vous devez fermer votre usine, cela implique beaucoup d'argent. Le temps de disponibilité est donc très important. »

Flexion en marche et en arrêt

Un avantage clé pour nos clients est notre flexibilité.

« Nous pouvons faire preuve de souplesse », explique Eric. « Un jour, nous pouvons avoir 30 mécaniciens sur le chantier, mais si la charge de travail ne le permet pas, nous pouvons réduire cet effectif à 10 mécaniciens le lendemain, par exemple. »

Et deux secteurs qui bénéficient particulièrement du travail sous contrat sont l'industrie énergétique et l'industrie pétrochimique. Pourquoi ?

« Il y a un besoin en raison des besoins de maintenance considérables », explique Eric. « Soit leurs employés internes sont partis à la retraite, soit ils n'ont pas assez de personnel. Nous sommes en mesure de compléter ce travail avec la main-d'œuvre de mécaniciens. »

Mais nous ne pouvons pas uniquement vous aider en matière d’entretien de routine.

« Nous pouvons également nous charger de leurs révisions. Ils n'ont pas de main-d'œuvre en interne pour s'occuper des grosses pannes. Ils peuvent effectuer une partie de la maintenance quotidienne, mais nous intervenons et nous sommes spécialisés dans le démontage et la reconstruction de la turbine, ou dans les travaux sur le compresseur. »

Un métier changé

Selon Eric, le métier de mécanicien a complètement changé depuis l'époque où son arrière-grand-père y travaillait, et même depuis qu'Eric était apprenti. De quelle manière ?

1. Technologie

« Quand j’étais jeune, sur le terrain, on utilisait un chalumeau. Aujourd’hui, tout le monde utilise des disques à tronçonner. Nous avons des iPad sur les chantiers et des outils d’alignement laser qui ont considérablement amélioré l’efficacité. Les outils ont donc changé, tout comme la formation. »

Mais Eric dit qu'il est important de ne pas perdre la connaissance des anciennes méthodes.

« Il s’agit de conserver la familiarité avec les outils qui ont créé le métier, de transmettre à la génération suivante les compétences que nous avons acquises. »

2. Interactions

« C’est la façon dont on traite les gens qui compte, et l’UBC et les entreprises en général l’ont bien compris. Il existe des cours, comme celui sur le leadership collaboratif. On y apprend à diriger de manière positive et à gérer différents types d’émotions. Tout le monde n’apprend pas de la même façon. Nous encourageons donc nos équipes à savoir qui fait partie de leur équipe et comment elles interagissent avec eux. »

Un ami dans vos moments de besoin

Finalement, qu’est-ce qui différencie notre équipe UFS ?

1. Mandat

Beaucoup de nos mécaniciens travaillent avec nous depuis un certain temps et Eric souligne que nous avons pourvu ces postes de manière organique.

« Ils comprennent nos engagements, nos comportements, nos rôles et nos responsabilités. Nous aimons évoluer et nous promouvoir en interne. »

2. Proximité

●        Proximité des chantiers : « Nous sommes locaux et pouvons généralement intervenir n'importe où aux États-Unis en huit heures avec des outils, des véhicules et du personnel. »

●        Et la proximité avec nos superviseurs : « Nos responsables terrain passent beaucoup de temps sur le terrain. Ils rencontrent les équipes et passent en revue les missions. Ils rencontrent les clients et ont ce temps de visu qui leur permet de créer des relations. »

3. Notre offre globale

Nous pouvons offrir aux clients un guichet unique.

« Si nous remarquons qu'il y a quelque chose à faire ou qu'un composant doit être fabriqué ou remplacé, nous pouvons proposer les services de l'un de nos ateliers répartis dans tout le pays. Peu d'entrepreneurs proposent cette offre. »

Comme le dit Eric : « Nous essayons de nous démarquer en étant locaux, disponibles et en étant cet ami du client dans ses moments de besoin. »